Laurent Turcot

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May 3, 2010
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Superbe presentation de l'histoire par le Professeur Laurent Turcot. Un reveil a L'Histoire de France au 15 & 16ieme siecles. Merci a tous les enseignants.

Biography

Universite du Quebec a Trois Rivieres - History

Consultant en histoire chez Laurent Turcot
Laurent
Turcot
Montreal, Quebec, Canada
Laurent Turcot, professeur en histoire à l'Université du Québec à Trois-Rivières, est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs. Reconnu comme l'un des communicateurs les plus talentueux de sa génération, il intervient régulièrement dans les grands médias, notamment à TVA, à Radio-Canada et à Télé-Québec, afin d'assurer la transmission de l'histoire au plus grand nombre. Sa curiosité insatiable, sa culture historique très large, son sens de la synthèse et de l'humour font de lui une référence désormais incontournable dans le domaine.

LIVRES PUBLIÉS

1. Avec Dinu Bumbaru, Promenade dans le passé de Montréal, Montréal, Éditions La Presse, 2017, 308 p.
2. Sports et Loisirs. Une histoire des origines à nos jours, Paris, Gallimard, 2016, 680 p. (Coll. Folio Histoire Inédit)
3. Avec Stéphanie Neveu, Vivre et survivre à Montréal au 21e siècle, Québec, Septentrion, 2016, 190 p.
4. Avec Jean-Clément Martin, Au coeur de la Révolution, les leçons d'un jeu vidéo, Paris, Vendémiaire, 2015.
5. Avec Thierry Nootens (dir.), Une histoire de la politesse au Québec: normes et déviances, 17e-20e siècles Québec, Septentrion, 2015.
6. Avec Thierry Belleguic (dir.), Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe siècles). Tome 1 et tome 2. Paris, Éditions Hermann, 2012. 470 p. et 563 p.
7. Avec Christophe Loir (dir.), La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre), Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2011. 246 p. (Coll. Études sur le XVIIIe siècle)
8. L'ordinaire parisien des Lumières. Québec, Presses de l’Université Laval, 2010. 249 p. (Coll. La République des Lettres), Réédition aux éditions Hermann (Paris), 2013.
9. Avec Arlette Farge. Flagrant délit à la promenade des Champs-Élysées, les dossiers Federici 1777-1791. Paris, Gallimard, 2008. 353 p. (Coll. Mercure de France)
10. Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle. Paris, Gallimard, 2007. 467 p.


Experience

    Education

    • École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

      Doctorat

      Histoire et civilisation
      Titre de la thèse: Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle: construction d'une figure sociale

    • Université Laval

      Maîtrise

      Histoire

    Publications

    • La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre),

      Éditions de l'Université de Bruxelles

      Se promener, c’est-à-dire se déplacer d’un lieu à un autre pour le plaisir, est une pratique qui, en Europe, se développe surtout à partir du XVIIIe siècle. L’essor de la promenade est un phénomène culturel qui est à la fois lié à l’évolution des modes de déplacement, au développement des loisirs, à la demande de nouveaux modes de sociabilité, à l’essor économique et scientifique, ainsi qu’aux grands chantiers d’embellissement des villes. Cet ouvrage a pour objectif d’explorer cette histoire de la pratique de la promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en Belgique, en France, en Angleterre et en Allemagne.

    • La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre),

      Éditions de l'Université de Bruxelles

      Se promener, c’est-à-dire se déplacer d’un lieu à un autre pour le plaisir, est une pratique qui, en Europe, se développe surtout à partir du XVIIIe siècle. L’essor de la promenade est un phénomène culturel qui est à la fois lié à l’évolution des modes de déplacement, au développement des loisirs, à la demande de nouveaux modes de sociabilité, à l’essor économique et scientifique, ainsi qu’aux grands chantiers d’embellissement des villes. Cet ouvrage a pour objectif d’explorer cette histoire de la pratique de la promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en Belgique, en France, en Angleterre et en Allemagne.

    • Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe siècle). Tome 1 et tome 2.

      Hermann

      Qu’il s’agisse de considérations sur la voirie ou les projets d’embellissement, sur les aspects sociaux, économiques ou politiques de la ville, sur l’architecture, la naissance du tourisme ou l’apparition du promeneur urbain, qu’il s’agisse des chroniques intimes ou officielles qui en ont scandé et organisé les péripéties, qu’il s’agisse encore du faste des entrées royales ou de la misère du peuple, des rumeurs ou des modes, des peintures ou des fictions qui l’ont mis en scène, le Paris d’Ancien Régime a fait l’objet depuis plusieurs décennies de nombreux travaux qui ont collectivement contribué tant à la restitution de la réalité « historique » de la capitale qu’à la mise au jour d’un imaginaire de la ville tissé au fil des représentations. Sociologues, anthropologues, historiens, spécialistes de l’urbanisme ou de l’architecture, mais aussi littéraires, historiens de l’art, ou encore spécialistes de l’histoire culturelle proposent ici, chacun selon les paradigmes de leur discipline, les champs de leur corpus et les horizons de leur théorie, un contenu spécifique à l’Histoire de Paris, de ses lieux, de ses monuments, de ses habitants, des événements, heureux ou tragiques, officiels ou anonymes, collectifs ou individuels, qui s’y sont produits. Le tome 1 couvre les thèmes suivants : Policer Paris ; Religions ; Arts et sciences ; Élites parisiennes ; Embellissement de Paris ; Géographies de Paris. Le tome 2 couvre les thèmes suivants : Loisirs ; Alimentation ; Approvisionnement ; Écrire Paris ; Choses vues.

    • La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre),

      Éditions de l'Université de Bruxelles

      Se promener, c’est-à-dire se déplacer d’un lieu à un autre pour le plaisir, est une pratique qui, en Europe, se développe surtout à partir du XVIIIe siècle. L’essor de la promenade est un phénomène culturel qui est à la fois lié à l’évolution des modes de déplacement, au développement des loisirs, à la demande de nouveaux modes de sociabilité, à l’essor économique et scientifique, ainsi qu’aux grands chantiers d’embellissement des villes. Cet ouvrage a pour objectif d’explorer cette histoire de la pratique de la promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en Belgique, en France, en Angleterre et en Allemagne.

    • Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe siècle). Tome 1 et tome 2.

      Hermann

      Qu’il s’agisse de considérations sur la voirie ou les projets d’embellissement, sur les aspects sociaux, économiques ou politiques de la ville, sur l’architecture, la naissance du tourisme ou l’apparition du promeneur urbain, qu’il s’agisse des chroniques intimes ou officielles qui en ont scandé et organisé les péripéties, qu’il s’agisse encore du faste des entrées royales ou de la misère du peuple, des rumeurs ou des modes, des peintures ou des fictions qui l’ont mis en scène, le Paris d’Ancien Régime a fait l’objet depuis plusieurs décennies de nombreux travaux qui ont collectivement contribué tant à la restitution de la réalité « historique » de la capitale qu’à la mise au jour d’un imaginaire de la ville tissé au fil des représentations. Sociologues, anthropologues, historiens, spécialistes de l’urbanisme ou de l’architecture, mais aussi littéraires, historiens de l’art, ou encore spécialistes de l’histoire culturelle proposent ici, chacun selon les paradigmes de leur discipline, les champs de leur corpus et les horizons de leur théorie, un contenu spécifique à l’Histoire de Paris, de ses lieux, de ses monuments, de ses habitants, des événements, heureux ou tragiques, officiels ou anonymes, collectifs ou individuels, qui s’y sont produits. Le tome 1 couvre les thèmes suivants : Policer Paris ; Religions ; Arts et sciences ; Élites parisiennes ; Embellissement de Paris ; Géographies de Paris. Le tome 2 couvre les thèmes suivants : Loisirs ; Alimentation ; Approvisionnement ; Écrire Paris ; Choses vues.

    • Au coeur de la Révolution. Les leçons d'histoire d'un jeu vidéo

      Vendémiaire

      Un Robespierre maladif et sanguinaire, un marquis de Sade travesti, une foule inquiétante et prête à tous les excès… Mais aussi des rues de Paris empuanties par les petits métiers, encombrées de carrosses et de colporteurs en tous genres, mal éclairées, résonnant des cris des vendeurs ambulants… Le dernier opus de la série Assassin’s Creed, Unity, sorti en novembre 2014, s’empare sans scrupules de ce chapitre sacralisé de notre roman national qu’est la Révolution. Faut-il suivre ceux qui dénoncent une entreprise réactionnaire ou, comme d’autres, refuser simplement de la prendre au sérieux ? Et si nous faisions l’effort de ne pas circonscrire l’histoire au seul discours académique, ni même aux tableaux, aux romans ou aux films qui l’ont illustrée ? Si nous acceptions de l’envisager comme une matière vivante dans laquelle chacun peut puiser à sa guise ? Et de considérer le jeu vidéo comme ce qu’il est peut-être : un livre d’images qui nous permettrait, avec ses lacunes, ses points de vue et ses perspectives brisées, d’entrer de plain-pied dans une réalité disparue ? Une façon de « faire de l’histoire » certes déconcertante, mais qui séduit aujourd’hui de par le monde des millions de personnes…

    • La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre),

      Éditions de l'Université de Bruxelles

      Se promener, c’est-à-dire se déplacer d’un lieu à un autre pour le plaisir, est une pratique qui, en Europe, se développe surtout à partir du XVIIIe siècle. L’essor de la promenade est un phénomène culturel qui est à la fois lié à l’évolution des modes de déplacement, au développement des loisirs, à la demande de nouveaux modes de sociabilité, à l’essor économique et scientifique, ainsi qu’aux grands chantiers d’embellissement des villes. Cet ouvrage a pour objectif d’explorer cette histoire de la pratique de la promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en Belgique, en France, en Angleterre et en Allemagne.

    • Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe siècle). Tome 1 et tome 2.

      Hermann

      Qu’il s’agisse de considérations sur la voirie ou les projets d’embellissement, sur les aspects sociaux, économiques ou politiques de la ville, sur l’architecture, la naissance du tourisme ou l’apparition du promeneur urbain, qu’il s’agisse des chroniques intimes ou officielles qui en ont scandé et organisé les péripéties, qu’il s’agisse encore du faste des entrées royales ou de la misère du peuple, des rumeurs ou des modes, des peintures ou des fictions qui l’ont mis en scène, le Paris d’Ancien Régime a fait l’objet depuis plusieurs décennies de nombreux travaux qui ont collectivement contribué tant à la restitution de la réalité « historique » de la capitale qu’à la mise au jour d’un imaginaire de la ville tissé au fil des représentations. Sociologues, anthropologues, historiens, spécialistes de l’urbanisme ou de l’architecture, mais aussi littéraires, historiens de l’art, ou encore spécialistes de l’histoire culturelle proposent ici, chacun selon les paradigmes de leur discipline, les champs de leur corpus et les horizons de leur théorie, un contenu spécifique à l’Histoire de Paris, de ses lieux, de ses monuments, de ses habitants, des événements, heureux ou tragiques, officiels ou anonymes, collectifs ou individuels, qui s’y sont produits. Le tome 1 couvre les thèmes suivants : Policer Paris ; Religions ; Arts et sciences ; Élites parisiennes ; Embellissement de Paris ; Géographies de Paris. Le tome 2 couvre les thèmes suivants : Loisirs ; Alimentation ; Approvisionnement ; Écrire Paris ; Choses vues.

    • Au coeur de la Révolution. Les leçons d'histoire d'un jeu vidéo

      Vendémiaire

      Un Robespierre maladif et sanguinaire, un marquis de Sade travesti, une foule inquiétante et prête à tous les excès… Mais aussi des rues de Paris empuanties par les petits métiers, encombrées de carrosses et de colporteurs en tous genres, mal éclairées, résonnant des cris des vendeurs ambulants… Le dernier opus de la série Assassin’s Creed, Unity, sorti en novembre 2014, s’empare sans scrupules de ce chapitre sacralisé de notre roman national qu’est la Révolution. Faut-il suivre ceux qui dénoncent une entreprise réactionnaire ou, comme d’autres, refuser simplement de la prendre au sérieux ? Et si nous faisions l’effort de ne pas circonscrire l’histoire au seul discours académique, ni même aux tableaux, aux romans ou aux films qui l’ont illustrée ? Si nous acceptions de l’envisager comme une matière vivante dans laquelle chacun peut puiser à sa guise ? Et de considérer le jeu vidéo comme ce qu’il est peut-être : un livre d’images qui nous permettrait, avec ses lacunes, ses points de vue et ses perspectives brisées, d’entrer de plain-pied dans une réalité disparue ? Une façon de « faire de l’histoire » certes déconcertante, mais qui séduit aujourd’hui de par le monde des millions de personnes…

    • Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle

      Gallimard

      Parce qu’on la croit inscrite dans la ville et qu’elle semble apparaître comme une conséquence évidente de ses délimitations immédiates (trottoirs, jardins, passages protégés, etc.), la promenade est aujourd’hui conçue comme une pratique ordinaire, normale et convenue. Le promeneur arpente le pavé de Paris. Il retire une joie irrésistible à user ses semelles sur ces dalles qui, dit-on, ne sont faites que pour marcher. Pourtant, se promener dans la ville est un comportement historiquement construit, la cité ne s’est pas toujours offerte à lui. Il importe de comprendre comment, chez l'être urbain, ce sentiment a pu se constituer et comment la ville a permis de maintenir cette habitude par des promenades publiques et des espaces sécuritaires pour le piéton. Se dessine alors une habitude qui encourage l’individu à déambuler, à se mettre en marche, parfois en scène, à entrer dans le grand bal des sociabilités parisiennes. Une identité se construit, avec ses comportements, ses manières d'être, ses regards et sa gestuelle ; le promeneur s’avance, il prend place dans le Paris du XVIIIe siècle, il devient une figure qui définit la capitale française à l'époque moderne.

    • La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre),

      Éditions de l'Université de Bruxelles

      Se promener, c’est-à-dire se déplacer d’un lieu à un autre pour le plaisir, est une pratique qui, en Europe, se développe surtout à partir du XVIIIe siècle. L’essor de la promenade est un phénomène culturel qui est à la fois lié à l’évolution des modes de déplacement, au développement des loisirs, à la demande de nouveaux modes de sociabilité, à l’essor économique et scientifique, ainsi qu’aux grands chantiers d’embellissement des villes. Cet ouvrage a pour objectif d’explorer cette histoire de la pratique de la promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en Belgique, en France, en Angleterre et en Allemagne.

    • Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe siècle). Tome 1 et tome 2.

      Hermann

      Qu’il s’agisse de considérations sur la voirie ou les projets d’embellissement, sur les aspects sociaux, économiques ou politiques de la ville, sur l’architecture, la naissance du tourisme ou l’apparition du promeneur urbain, qu’il s’agisse des chroniques intimes ou officielles qui en ont scandé et organisé les péripéties, qu’il s’agisse encore du faste des entrées royales ou de la misère du peuple, des rumeurs ou des modes, des peintures ou des fictions qui l’ont mis en scène, le Paris d’Ancien Régime a fait l’objet depuis plusieurs décennies de nombreux travaux qui ont collectivement contribué tant à la restitution de la réalité « historique » de la capitale qu’à la mise au jour d’un imaginaire de la ville tissé au fil des représentations. Sociologues, anthropologues, historiens, spécialistes de l’urbanisme ou de l’architecture, mais aussi littéraires, historiens de l’art, ou encore spécialistes de l’histoire culturelle proposent ici, chacun selon les paradigmes de leur discipline, les champs de leur corpus et les horizons de leur théorie, un contenu spécifique à l’Histoire de Paris, de ses lieux, de ses monuments, de ses habitants, des événements, heureux ou tragiques, officiels ou anonymes, collectifs ou individuels, qui s’y sont produits. Le tome 1 couvre les thèmes suivants : Policer Paris ; Religions ; Arts et sciences ; Élites parisiennes ; Embellissement de Paris ; Géographies de Paris. Le tome 2 couvre les thèmes suivants : Loisirs ; Alimentation ; Approvisionnement ; Écrire Paris ; Choses vues.

    • Au coeur de la Révolution. Les leçons d'histoire d'un jeu vidéo

      Vendémiaire

      Un Robespierre maladif et sanguinaire, un marquis de Sade travesti, une foule inquiétante et prête à tous les excès… Mais aussi des rues de Paris empuanties par les petits métiers, encombrées de carrosses et de colporteurs en tous genres, mal éclairées, résonnant des cris des vendeurs ambulants… Le dernier opus de la série Assassin’s Creed, Unity, sorti en novembre 2014, s’empare sans scrupules de ce chapitre sacralisé de notre roman national qu’est la Révolution. Faut-il suivre ceux qui dénoncent une entreprise réactionnaire ou, comme d’autres, refuser simplement de la prendre au sérieux ? Et si nous faisions l’effort de ne pas circonscrire l’histoire au seul discours académique, ni même aux tableaux, aux romans ou aux films qui l’ont illustrée ? Si nous acceptions de l’envisager comme une matière vivante dans laquelle chacun peut puiser à sa guise ? Et de considérer le jeu vidéo comme ce qu’il est peut-être : un livre d’images qui nous permettrait, avec ses lacunes, ses points de vue et ses perspectives brisées, d’entrer de plain-pied dans une réalité disparue ? Une façon de « faire de l’histoire » certes déconcertante, mais qui séduit aujourd’hui de par le monde des millions de personnes…

    • Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle

      Gallimard

      Parce qu’on la croit inscrite dans la ville et qu’elle semble apparaître comme une conséquence évidente de ses délimitations immédiates (trottoirs, jardins, passages protégés, etc.), la promenade est aujourd’hui conçue comme une pratique ordinaire, normale et convenue. Le promeneur arpente le pavé de Paris. Il retire une joie irrésistible à user ses semelles sur ces dalles qui, dit-on, ne sont faites que pour marcher. Pourtant, se promener dans la ville est un comportement historiquement construit, la cité ne s’est pas toujours offerte à lui. Il importe de comprendre comment, chez l'être urbain, ce sentiment a pu se constituer et comment la ville a permis de maintenir cette habitude par des promenades publiques et des espaces sécuritaires pour le piéton. Se dessine alors une habitude qui encourage l’individu à déambuler, à se mettre en marche, parfois en scène, à entrer dans le grand bal des sociabilités parisiennes. Une identité se construit, avec ses comportements, ses manières d'être, ses regards et sa gestuelle ; le promeneur s’avance, il prend place dans le Paris du XVIIIe siècle, il devient une figure qui définit la capitale française à l'époque moderne.

    • Champlain en vingt fragments (20 capsules)

      Carte Blanche

    • La promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles (Belgique – France – Angleterre),

      Éditions de l'Université de Bruxelles

      Se promener, c’est-à-dire se déplacer d’un lieu à un autre pour le plaisir, est une pratique qui, en Europe, se développe surtout à partir du XVIIIe siècle. L’essor de la promenade est un phénomène culturel qui est à la fois lié à l’évolution des modes de déplacement, au développement des loisirs, à la demande de nouveaux modes de sociabilité, à l’essor économique et scientifique, ainsi qu’aux grands chantiers d’embellissement des villes. Cet ouvrage a pour objectif d’explorer cette histoire de la pratique de la promenade au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en Belgique, en France, en Angleterre et en Allemagne.

    • Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe siècle). Tome 1 et tome 2.

      Hermann

      Qu’il s’agisse de considérations sur la voirie ou les projets d’embellissement, sur les aspects sociaux, économiques ou politiques de la ville, sur l’architecture, la naissance du tourisme ou l’apparition du promeneur urbain, qu’il s’agisse des chroniques intimes ou officielles qui en ont scandé et organisé les péripéties, qu’il s’agisse encore du faste des entrées royales ou de la misère du peuple, des rumeurs ou des modes, des peintures ou des fictions qui l’ont mis en scène, le Paris d’Ancien Régime a fait l’objet depuis plusieurs décennies de nombreux travaux qui ont collectivement contribué tant à la restitution de la réalité « historique » de la capitale qu’à la mise au jour d’un imaginaire de la ville tissé au fil des représentations. Sociologues, anthropologues, historiens, spécialistes de l’urbanisme ou de l’architecture, mais aussi littéraires, historiens de l’art, ou encore spécialistes de l’histoire culturelle proposent ici, chacun selon les paradigmes de leur discipline, les champs de leur corpus et les horizons de leur théorie, un contenu spécifique à l’Histoire de Paris, de ses lieux, de ses monuments, de ses habitants, des événements, heureux ou tragiques, officiels ou anonymes, collectifs ou individuels, qui s’y sont produits. Le tome 1 couvre les thèmes suivants : Policer Paris ; Religions ; Arts et sciences ; Élites parisiennes ; Embellissement de Paris ; Géographies de Paris. Le tome 2 couvre les thèmes suivants : Loisirs ; Alimentation ; Approvisionnement ; Écrire Paris ; Choses vues.

    • Au coeur de la Révolution. Les leçons d'histoire d'un jeu vidéo

      Vendémiaire

      Un Robespierre maladif et sanguinaire, un marquis de Sade travesti, une foule inquiétante et prête à tous les excès… Mais aussi des rues de Paris empuanties par les petits métiers, encombrées de carrosses et de colporteurs en tous genres, mal éclairées, résonnant des cris des vendeurs ambulants… Le dernier opus de la série Assassin’s Creed, Unity, sorti en novembre 2014, s’empare sans scrupules de ce chapitre sacralisé de notre roman national qu’est la Révolution. Faut-il suivre ceux qui dénoncent une entreprise réactionnaire ou, comme d’autres, refuser simplement de la prendre au sérieux ? Et si nous faisions l’effort de ne pas circonscrire l’histoire au seul discours académique, ni même aux tableaux, aux romans ou aux films qui l’ont illustrée ? Si nous acceptions de l’envisager comme une matière vivante dans laquelle chacun peut puiser à sa guise ? Et de considérer le jeu vidéo comme ce qu’il est peut-être : un livre d’images qui nous permettrait, avec ses lacunes, ses points de vue et ses perspectives brisées, d’entrer de plain-pied dans une réalité disparue ? Une façon de « faire de l’histoire » certes déconcertante, mais qui séduit aujourd’hui de par le monde des millions de personnes…

    • Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle

      Gallimard

      Parce qu’on la croit inscrite dans la ville et qu’elle semble apparaître comme une conséquence évidente de ses délimitations immédiates (trottoirs, jardins, passages protégés, etc.), la promenade est aujourd’hui conçue comme une pratique ordinaire, normale et convenue. Le promeneur arpente le pavé de Paris. Il retire une joie irrésistible à user ses semelles sur ces dalles qui, dit-on, ne sont faites que pour marcher. Pourtant, se promener dans la ville est un comportement historiquement construit, la cité ne s’est pas toujours offerte à lui. Il importe de comprendre comment, chez l'être urbain, ce sentiment a pu se constituer et comment la ville a permis de maintenir cette habitude par des promenades publiques et des espaces sécuritaires pour le piéton. Se dessine alors une habitude qui encourage l’individu à déambuler, à se mettre en marche, parfois en scène, à entrer dans le grand bal des sociabilités parisiennes. Une identité se construit, avec ses comportements, ses manières d'être, ses regards et sa gestuelle ; le promeneur s’avance, il prend place dans le Paris du XVIIIe siècle, il devient une figure qui définit la capitale française à l'époque moderne.

    • Champlain en vingt fragments (20 capsules)

      Carte Blanche

    • Une histoire de la politesse au Québec. Normes et déviances XVIIe-XXe siècles

      Septentrion

      Du XVIIe au XXe siècle, la politesse sert à distinguer les classes sociales. La décence, l'élégance et la bonne conversation, ou, en revanche, leur absence et leur méconnaissance, permettent de classer les individus de manière hiérarchique. Paradoxalement, on soutient que le savoir-vivre doit aider à rapprocher les classes sociales en les polissant, d'où le terme politesse, afin de ne pas heurter les autres et de se conformer aux codes de la société. Visiblement, la politesse n'est pas qu'un simple échange, elle rend compte des fondements de la société, de ses valeurs intrinsèques et des possibilités d'avancement qu'elle offre. Une histoire de la politesse au Québec traite notamment des injures, des titres honorifiques, de la danse, des loisirs, des rapports entre les sexes et des livres d'étiquette. Avec des textes de Marise Bachand, Pascal Bastien, Annie Breton, Donald Fyson, René Hardy, Ollivier Hubert, Maude-Emmanuelle Lambert, Andréanne Lebrun, Denise Lemieux, Thierry Nootens, Peggy Roquigny, Jean-René Thuot et Laurent Turcot.

    HST 1056

    4.7(3)